Les Randonnées d'Henri

TEXTE FIN

En 1547, Henri II n'ayant pas les même idées que son père ordonna la révision de l'édit de Mérindol. Il fut décidé de mettre en accusation les instigateurs et coupables des exactions à l'égard des Vaudois.

L'instruction traine pendant 6 années à tel point que le parlement de Paris se saisit de l'affaire.

Jean Maynier, baron d'Oppède est mis en prison et le dossier est confié à maître Jacques Aubéry du Maurier, avocat intègre qui met 1 an pour instruire l'accusation. La lecture de l'accusation dure 7 jours entiers.

Le baron se défend si habilement qu'il est relâché et gracié et du fait de ses relations et appuis, il est réintégré dans ses fonctions.

Il faut bien trouver un bouc émissaire pour calmer l'opinion publique ; on le trouve en la personne de l'avocat général du parlement d'Aix, un nommé Guérin qui est condamné et pendu et dont la tête fichée sur un pieu est exposée à Aix devant sa maison où demeure sa veuve.

Le patrimoine du premier président du parlement d'Aix se vit considérablement agrandi tant il s'appropria des terres vaudoises.

A Mérindol, sur un pan de mur des ruines du castrum, une inscription rappelle le martyre de ces 5 000 victimes, bien modeste mémorial. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques comme lieu de mémoire.

De nos jours, l'Eglise évangélique, la Chiesa Evangélica Valdese, est principalement présente en Italie.